Table-ronde - MB407 - Réparer par le sensible : réflexions critiques autour des expérimentations art-science
Animé par Adeline Grand-Clément (histoire, PLH) et Sylvain Kuppel (hydrologie, GET, IRD), avec Philippe Reveillon (Les chemins buissonniers), Marion Blancher (philosophie, La Maison forte), Anaïs Belchun (paysage, LAREP, ENSP), Christophe Rulhes (artiste et anthropologue, GdRA), Marc Deconchat (écologie, Dynafor, INRAE)
- Les ravages écologiques en cours procèdent d’un certain type (occidental) de rapport au vivant et aux milieux naturels, qu’il est urgent de transformer. Parmi les leviers possibles figure l’approche sensible matérialisée par la création artistique. La question n’est pas seulement celle d’un nouveau mode de transmission des savoirs et de leur performativité au sein de la société, mais aussi celle de leur constitution, au prisme du sensible : cela engage le rapport que les scientifiques entretiennent avec leurs objets de recherche et la place qu’y occupent les affects et la sensibilité. Lier ces deux approches permet de mieux saisir les conditions d'émergence et l’efficacité que peut avoir une telle alliance art-science pour les défis qu'analyse notamment l'écologie politique, alliance ici discutée à travers des exemples concrets.
Table-ronde - Amphi MB3 - Quelle attitude doivent avoir les chercheurs face à la géo-ingénierie climatique ?
Avec Karine Leblanc (Institut Méditerranéen d’Océanologie, MIO, CNRS), Roland Seferian (Centre national de recherches météorologiques, CNRM, CNRS), Marine De Gulielmo (Institut de Recherche Stratégique de l'Ecole Militaire, IRSEM), Wolfgang Cramer (Institut méditerranéen de biodiversité et d’écologie marine et continentale, IMBE, CNRS), Thierry Moutin (Institut Méditerranéen d’Océanologie, MIO, Aix Marseille Univ.)
- Le GIEC décrit la géo-ingénierie comme un ensemble varié de technologies de grande ampleur conçues pour modifier intentionnellement le climat afin de lutter contre les effets du changement climatique. L'obtention de connaissances sur la faisabilité, l'efficacité et la sécurité de ces approches est considérée comme une priorité au niveau européen. Toutes ces techniques suscitent toutefois de nombreuses interrogations, qu’il s’agisse de leur faisabilité technique, de leurs coûts (économiques, énergétiques et en termes d’infrastructures) ou des risques imprévisibles qu’elles posent d’un point de vue écologique, éthique, politique et géopolitique. Par ailleurs, ces technologies soulèvent des questions sur leur réversibilité et leur contrôle, alors même qu’elles restent largement ignorées du grand public, et qu’aucun débat démocratique n’a encore émergé autour de ces enjeux. Dans ce contexte, l’attitude que doivent avoir les chercheurs face à la géo-ingénierie climatique peut questionner, et sera le point d’orgue de cette table-ronde.
Atelier - MB404 - La technique est-elle politique ? Perspectives historiques
Animé par Sam Allier (G2ELab, UGA, et CRH, EHESS), Léonie Brissiaud (CRH, EHESS), Olivier Gallot-Lavallée (G2ELab, UGA), Théo Lapiere-Bourrely (Coopérative de recherche les Amarantes, EHESS), Pierre Larocca (LaBRI, Univ. Bordeaux)
- Cet atelier a pour objectif de questionner notre rapport aux systèmes techniques en les considérant comme des éléments structurants de notre organisation sociale et politique. Nous mobiliserons les recherches récentes (histoire, sociologie et philosophie) qui prennent au sérieux les refus et mobilisation contre certaines trajectoires techniques afin d'identifier les réponses possibles à la question « la technique est-elle politique ? ». Finalement, il s'agira d'esquisser ce que pourrait être une écologie politique qui ne fasse pas l'impasse sur cette question, dans l'héritage de penseurs tels qu'Ivan Illich, Jacques Ellul ou Langdon Winner, nous nous demanderons quelles limites peut-on (ou doit-on) fixer au développement technique.
Table-ronde - MB406 - Les verrouillages institutionnels face à l'urgence environnementale
Avec Geoffrey Carrère (sociologie, CERTOP, Univ. Toulouse Jean-Jaurès), Clémence Tassel (anthropologie politique, LADEC, Univ. Lyon 2 / LESC, Univ. Paris Nanterre), Constance Tourte (sciences de gestion et design, Laboratoire Magellan, Univ. Jean Moulin Lyon 3)
- Nouveau lieu des conflictualités, le champ environnemental est devenu l’un des domaine d’observation privilégié d’une démocratie en train de se faire ou plutôt de se défaire. Les derniers conflits environnementaux (ex. mégabassines, autoroute A69) en sont une éclatante illustration. Cette table ronde adoptera une perspective critique des modes de gouvernement et de planification écologique mis en œuvre dans le cadre de l'action publique environnementale. Elle interrogera les héritages structurels (tradition démocratique, crise de la représentation...) et les dynamiques de verrouillage démocratique (injonction à l'innovation managériale, financement par appel à projet...) à l’œuvre dans la production des politiques publiques en mobilisant les cas concrets des collectivités locales et de l'administration hospitalière confrontées, toutes deux, aux enjeux environnementaux.
Atelier - MB408 - Arpentage de la carte des pensées écologiques
Animé par Marie-Charlotte Allam (CREAD, Univ. Rennes), Elodie Merlot (PEGASE, INRAE), Jérémy Omer et Matthieu Romagny (IRMAR, Univ. et INSA Rennes), Sandrine Rospabé (LiRIS, Univ. Rennes)
- Difficile d’exposer la pluralité des courants de pensées écologiques devant la complexité des liens qui les unissent, les oppositions et les controverses qui les traversent… C’est pourtant l’exercice délicat (et passionnant !) auquel s’est livré un collectif associant les médias Fracas et Bon Pote à travers la construction d’une carte positionnant huit pensées écologiques (écologies libertaires, écologies anti-industrielles, écologies décoloniales, écoféminismes, écosocialisme, éthiques environnementales, écofascismes et capitalisme vert), ainsi que 150 auteur.rices, de Henri David Thoreau à Vinciane Despret, en passant par Garret Hardin, Murray Bookchin ou Ivan Illich... L'objectif de l'atelier participatif sera, sous forme d'arpentage, de comprendre les contours et la diversité des courants de pensées écologiques et d’y apporter des éléments critiques. https://bonpote.com/la-carte-des-pensees-ecologiques/
Atelier - MB401 - Quelles recherches intéressantes mener avec une tonne de carbone ?
Animé par Pierre-Luc Bardet (biologie, IBPS, Sorbonne Univ.), André Estevez-Torres (chimie, Univ. Lille), Pablo Jensen (physique, CNRS, ENS Lyon), Vincent Gerbaud et Camille Gaume (génie chimique, LGC, INP Toulouse)
- Le dernier bilan carbone du CNRS relève une augmentation de 3 % en quatre ans de ses émissions de gaz à effet de serre, qui s’élèvent à plus de 14 tonnes eqCO2 par agent. Penser une recherche bas carbone nécessite de renoncer à une bonne partie de nos activités.
L’enjeu de cet atelier, partant d'exemples de physiciens, biologistes et chimistes, disciplines les plus émettrices de gaz à effet de serre, sera d'élaborer des questions scientifiques « intéressantes », relevant d’interrogations fondamentales, qu’il serait possible d’explorer en n'émettant pas plus de 1tCO2e/an. Nous présenterons d’abord de manière concrète l’insuffisance des mesures habituelles à travers l’exemple du Laboratoire de Génie Chimique (Toulouse). Puis nous commencerons à réfléchir, collectivement, à une politique de recherche compatible avec les limites planétaires et à définir ensemble des questions intéressantes pour les communautés scientifiques concernées et qu’il semble possible d’aborder avec des méthodes émettant très peu de gaz à effet de serre.
Atelier - MB408 - Exploration participative des émotions autour des bouleversements écologiques
Animé par le collectif Les Ecolos Anonymes
- Cet atelier permet d'échanger sur nos ressentis personnels face aux bouleversements environnementaux et sociétaux. A travers des discussions guidées, venez confronter vos vécus et réflexions autours des thématiques telles que : la sensibilité environnementale, notre relation à l'information, la gestion des mauvaises nouvelles, les impacts de cette prise de conscience sur nos vies... Créé en 2022, les Ecolos Anonymes est un collectif d'éducation populaire qui anime des ateliers gratuits autour des imaginaires et ressentis liés à la prise de conscience environnementale. Pour les participants du colloque, cet atelier sera l'occasion d'expérimenter ce type d'espace de parole, et alimentera les réflexions en vue du symposium « comment repolitiser "l'éco-anxiété"? ».
Table-ronde - Amphi MB3 - Quelles transitions pour quels territoires ? Expériences et perspectives d'avenir dans le Sud-Ouest
Avec Avec Julien Milanesi (CERTOP, Univ. Toulouse Jean Jaurès), Caroline Calmettes (PADEO), Frédéric Berthelot (les Ateliers ICARE), Marie-Pierre Cassagne (Toulouse en Transition)
- Les multiples scénarios de transition partent souvent d'une échelle nationale voire internationale. Ce faisant, ils gomment la variété des contextes locaux et les multiples initiatives qui ne reposent pas tant sur l'agrégation de grands nombres intégrés à des modèles sophistiqués, que sur des interactions locales concrètes qui portent en puissance des transformations radicales de nos sociétés et de leurs emprises matérielles et écologiques. Le Sud-Ouest regorge de ces initiatives visant à construire de manière pragmatique, graduelle mais ambitieuse des alternatives au « business as usual ». Cette table-ronde, qui emmènera du Pays-Basque au Lot, en passant par le Midi toulousain, évoquera des réseaux d'entreprises et de systèmes d'échanges alternatifs, des réflexions de salariés sur le devenir du travail industriel ou encore l'agriculture, pour ouvrir le champ des possibles écologiques.
Animé par Enora Chopard (Déroute des Routes), Owen Crabtree, Bastien Legay, Guillaume Moinard et Matthieu Latapy (LIP6 - CNRS et Sorbonne Université), Aude Lapprand (Sciences Citoyennes)
- Le système en place est sur une trajectoire mortifère et ne semble pas disposé à en changer. Malgré cette situation, l’essentiel de la recherche reste mobilisé par des travaux dans la continuité, ou à des propositions sujettes aux effets rebonds. Dans ce contexte, les luttes sociales et écologistes sont un facteur de progrès essentiel : elles confrontent le système et cherchent à l’empêcher de poursuivre sa routine destructrice. Nous proposons de réfléchir à la possibilité de développer une recherche dédiée à ces luttes.
Table-ronde - Amphi MB1 - Enquêter sur l’influence des entreprises fossiles dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche
Avec Antonin Coutant (Univ. Aix Marseille), Maxime Precheur (Univ. Strasbourg), Marthe Wens (Free Univ. Amsterdam), un.e membre de Acadamia
- Il sera question des liens d’influence de l’industrie fossile dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche (chaires industriels, projets co-portés, thèse co-financées, présence au CA, etc). L’objectif sera de discuter les actions permettant de révéler et cartographier ces influences, avec plusieurs initiatives en cours, mais surtout de poser la question de la stratégie pour les faire cesser. Comment s’y prendre et par où commencer pour peser sur les choix d’universités ou de laboratoires, en contexte de crise budgétaire et d’incitations à se tourner vers les financements privés ? Comment faire converger et/ou renforcer les initiatives existantes, dans le monde associatif et académique et en faire émerger de nouvelles ? Finalement, on pourra élargir la question à d’autres types d’entreprise (militaire, extrême-droite, etc).
Symposium - MB401 - Les promesses dangereuses : un atelier techno-critique
Avec Dominique Gauzin Mueller (architecte), Nicolas Berger (Univ. de Bordeaux), Francesca Schonsberg (LPENS, Paris), Gonzalo Monzano (SCIC, Espagne), Dante Gerini (Univ. Aix-Marseille), Sydney Thomas (INP, Toulouse), Bruno Autivy (Univ. de Nantes), Odin Marc (GET, Toulouse)
- Face aux bouleversements écologiques et aux enjeux énergétiques, les promesses technoscientifiques sont régulièrement mises en avant. Certes, la technologie et l’ingénierie ont un rôle à jouer pour orienter nos sociétés vers des voies soutenables. Néanmoins, ces promesses techniques, souvent techno-solutionnistes, sont aussi très critiquables car elles invisibilisent d’autres propositions (plus frugales, low-tech, sociales, politiques) ou même alimentent une fuite en avant vers de nouveaux dégâts écologiques.
Nous proposons dans cet atelier d’approfondir les bases et le contenus de plusieurs promesses (hydrogène, IA, ordinateur quantique, smart city, efficacité industrielle) et de réfléchir à comment les contrer, les dépasser ou faire grandir des alternatives (comme les low-tech ou l’architecture frugale). L’atelier contiendra des interventions théoriques et historiques sur la critique de la technique et les low tech, une phase de discussion avec les intervenant.es autour de posters ou de stands, et une phase de réflexion en groupe sur les recherches et approches interdisciplinaires pour critiquer et dépasser les promesses technosolutionnistes.
Atelier - MB407 - Arpentage de « S'aimer la Terre. Défaire l'habiter colonial »
Avec Camille Bouko-Levy (LASSP, IEP Toulouse), Malcom Ferdinand (IRIS, PSL, CNRS), Clémence Leobal (LISST, Univ. Toulouse Jean Jaurès), Erwan Molinié (LCSP, Univ. Paris Cité), Tristan Xalite
- Cet atelier vise à donner des clés de compréhension de l'affaire du chlordécone (pesticide organochloré utilisé dans les bananeraies antillaises de 1972 à 1993) à partir des concepts d' « écologie décoloniale » et d' « habiter colonial », afin de sortir du cadrage technico-scientifique du problème public chlordécone pour l'inscrire dans une persistance des rapports coloniaux aux Antilles françaises. A l'aide de concepts issus des théories décoloniales, il mettra en exergue les verrous qui nous maintiennent dans une trajectoire insoutenable ainsi que les leviers et alternatives qui peuvent permettre d'en sortir. Enfin, l'atelier proposera aussi de réfléchir autour de concepts tel que la « colonialité du savoir » et le « Plantationocène ».
Atelier - MB403 - Interroger la place des savoirs dans les luttes anti-extractivistes : réflexivité, plaidoyer et coordination
Avec, de l'Atécopol de Nantes : Adèle Huguet (histoire des techniques), Florian Police (sociologie), Hugo Doux (histoire des techniques), Simon Joxe (géographie), Ewan Petit (sciences politiques), Bertrand Huneau (génie matériaux), Jean-Baptiste Bahers (géographe), et de Toulouse/Ariège : Hélène Guétat-Bernard, Léa Sébastien, Laure Laffont, Sylvain Kuppel, Jérémie Cavé, Guillaume Blanc (APROVA), Agnès Leclercq (Stop Gravières), Alix Cheney
- Cet atelier a pour objectif de réfléchir à la manière dont la production de savoirs scientifiques peut être mis au service des luttes anti-extractivistes dans une perspective de coordination nationale. Première partie (45 minutes) : contextualisation des activités extractivistes, des contestations et des luttes. Nous présentons une série de cas où l’activité minière (« carrières » et « mines ») est contestée, en Loire Atlantique et en Ariège notamment. Deuxième partie (30 minutes) : débat butiné dans le but d’interroger les alliances dans les luttes anti-extractivistes, en particulier entre des scientifiques et des collectifs de lutte, dans la perspective d’une coordination nationale. La technique du débat butiné se donne pour objectif de favoriser la réflexion collective et créative sur un sujet afin de dégager des propositions, des pistes d'action.
Atelier - MB406 - Scientifiction des futurs possibles
Animé par Chloë David et Laurie Cezeur (Collectif Feu Follet)
- Atelier de design fiction proposant de se projeter en 2040 pour imaginer collectivement des futurs possibles. En questionnant les modèles descendants de partage des connaissances, Scientifiction interroge les modèles de pouvoir et d'autorité dans la transmission des savoirs. L'atelier s'appuie sur une méthodologie participative, où les scénarios imaginés sont le fruit d'un travail collectif. C'est aussi une invitation à dépasser l'imaginaire dominant et libéral basé sur la croissance et les modèles institutionnels actuels. Par son approche de design fiction, cet atelier veut explorer des futurs autres. Car développer notre capacité à envisager collectivement des alternatives semble fondamental pour repenser nos sociétés et leurs relations avec l'environnement.
Avec Hao Tam Ho (Atécopol), Jean-Michel Hupé (FRAMESPA, Univ. Toulouse Jean-Jaurès), Fabien Nodin (collectif Les Écolos Anonymes), Sophie Thiron, (CERTOP, Univ. Toulouse Jean Jaurès)
- Qu'est-ce qu'on peut faire en tant que personne et particulièrement en tant qu'éducateur·ice, face à la peur, la colère, le sentiment d’impuissance, la culpabilité, qui semblent de plus en plus présentes avec l’aggravation des ravages écologiques ? Le symposium commencera par un état des lieux, avec un retour d'expérience de quatre années de pratique du collectif des « Écolos Anonymes », espace de parole sur ces questions. L’analyse montrera ensuite que l’« éco-anxiété » est majoritairement appréhendée comme un symptôme à « traiter », ce qui tend à la dépolitiser et à en invisibiliser les causes, voire à participer à en faire un instrument de contrôle des populations. Des éléments critiques issus de la sociologie et des sciences politiques permettront d’outiller le public contre les pièges non seulement de pratiques de « prise en charge », mais également du terme même d'éco-anxiété.
Atelier - MB408 - Sonder la transition énergétique en Occitanie
Animé par Sylvia Becerra (GEODE, Univ. Toulouse Jean Jaures), Olivier Vanderhaeghe et G. Juteau (GET, Univ. Toulouse), Ludovic Montastruc (Ensiacet, INP Toulouse)
- L’atelier consiste à faire prendre conscience et discuter les enjeux de l’empreinte matière de la transition énergétique, à différentes échelles du global au local. La Région Occitanie a l’ambition de devenir une région à Energie Positive à l’horizon en diminuant la consommation d’énergie de 40 % par rapport à 2015, en améliorant l’efficacité énergétique de l’industrie, de l’agriculture, des transports et des bâtiments et en développant la production d’énergies renouvelables. Après une mise en contexte initiale, les participants (organisés en groupes de 4-5 personnes) devront circuler entre trois tables pour répondre de façon itérative à différentes questions complexes. Les réflexions seront ensuite restituées collectivement et débattues. 12 à 30 participants.
Table-ronde - Amphi MB1 - Vers une écologie politique des savoirs ?
Animé par Nicolas Adell (anthropologie, Univ. Toulouse Jean Jaurès), avec Jean-Louis Tornatore (anthropologie, Univ. Dijon) et Jean-Christophe Goddard (philosophie, Univ. Toulouse Jean Jaurès)
- résumé à venir